Peuples du monde, vous avez bâti des royaumes sur le sable, et dressé des trônes sur des pierres d’orgueil. Mais voici que le Roi sans armée s’avance, les mains ouvertes, le cœur dénudé.
Il ne vient pas pour régner sur les nations, mais pour régner dans les âmes. Son trône n’est pas d’or, mais de lumière, et son sceptre n’est pas de fer, mais de miséricorde.
Là où les rois imposent leur peur, lui dépose sa paix. Là où les puissants écrivent des lois, lui inscrit l’amour dans la chair du monde.
Son Royaume n’a pas de frontières, car il naît dans le silence du cœur qui pardonne. Il n’a pas de palais, car chaque regard pur devient sa demeure.
Ô vous qui cherchez la gloire, sa couronne est d’épines et de rosée. Ô vous qui craignez la fin, son règne n’aura pas de fin.
Regardez : le monde tremble, mais la Lumière se lève. Les empires se renversent, mais la Parole demeure. Et dans le tumulte des nations, le Roi du silence reprend sa place.
Aujourd’hui encore, il frappe à la porte de ton cœur, non pour commander, mais pour aimer.
« Le Royaume de Dieu n’est pas à bâtir, il est à laisser entrer. »